Economie

Le PDG de Ludendo-La Grande Récré, Jean-Michel Grunberg, a répondu aux questions de l'émission « L'Invité des Echos. » Interview réalisée par Olivier Harmant. En septembre, aux Etats-Unis, le géant américain de la vente de jouets, Toys'R'Us, confronté notamment à la concurrence de l'e-commerce, s'est placé sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. En France, le groupe Ludendo, propriétaire notamment de l'enseigne La Grande Récré, cherche un nouvel actionnaire majoritaire à son capital, alors que, pourtant, l'entreprise est une aventure familiale. Comment interpréter cette décision ? « Nous sommes une entreprise agile, qui a toujours su s'adapter, qui n'a pas fait les choses comme les autres parce que nous avons été très proches de nos clients », rassure Jean-Michel Grunberg lors de l'émission, qui vante également « une adaptation qui se voit au niveau des formats de magasin, et du numérique puisque nous sommes complètements omnicanal. » Le président de Lundendo précise que « si nous recherchons un nouveau partenaire financier, c'est aussi parce qu'il est temps de renouveler le tour de table capitalistique. » Par ailleurs, ce choix stratégique est aussi motivé par la volonté de développer l'entreprise fondée par son père. « J'ai besoin d'un partenaire puissant pour m'accompagner dans ce nouveau plan de développement à horizon 2023 : l'objectif est d'améliorer notre part de marché - de 10% nous voulons passer à 15% ; et de 200 magasins nous voulons passer à 300, avec un modèle mixte puisque nous sommes passés à la franchise depuis trois ans. » Selon la Fédération française des industries du jouets, le marché tricolore a représenté 3,43 milliards d'euros en 2016. Dans la distribution, les acteurs Internet-pure players ont représenté 16,9%. Soit moins que les hypermarchés-supermarchés ou les distributeurs spécialisés, mais leur croissance est plus forte. Dans ce contexte, Jean-Michel indique miser sur l'omnicanal, c'est-à-dire des complémentarités entre le Web et les magasins.

L'Association des constructeurs chinois s'attend à une hausse des ventes de 4 % en 2018, notamment dans les régions du centre et de l'ouest du pays.

Selon une étude S & P Global Market Intelligence, certaines des plus grandes banques du monde ont encore grandi entre 2006 et 2017, malgré la crise financière. Le mouvement est spectaculaire en Chine.

Les circonstances ont été idéales cette année : une croissance mondiale synchronisée, sans inflation. 2018 devrait sonner la fin du « conte de fées » entre remontée de l'inflation et banques centrales moins accommodantes.